LA BLESSURE DU MAL-AIMÉ

Pour expliquer une des blessures du mal-aimé,

je veux partir du point de vue des enfants, en particulier, la relation parent-enfant.

Quelle est la blessure du mal aimé ?

Habituellement par mal-aimé, nous entendons les enfants qui n'étaient pas voulus, acceptés par les parents, qui n'ont pas reçu l'amour ou la protection de leurs parents et qui ont grandi avec un déficit d'affection (en général en faisant référence aux parents)

Cela crée évidemment un problème dans le développement cognitif et émotionnel de l'enfant, qui souffrira alors et aura des problèmes dans ses relations.

Cependant, il y a un petit détail qui s'échappe souvent : les enfants n'ont pas encore de personnalité, donc quand ils naissent, ils sont corps, conscience et amour.
Les enfants naissent déjà connectés au flux de l'amour.
Ceci dès la naissance.

C'est un fait.

Alors quel est le problème ?

Le problème, d'un point de vue ésotérique et karmique, c'est que difficilement le parent est capable de reconnaître l'amour de l'enfant.

Ceci crée les dégâts.

Je répète, plusieurs fois c'est le parent qui ne reconnaît pas l'amour de l'enfant. Et ça arrive encore et encore.

Pour certains enfants, ils n'ont pas besoin de tout de cet amour, ils ont plus besoin que le parent reconnaisse son amour envers lui-même.

L'enfant a besoin que le parent reconnaisse son essence, sa conscience, son amour, mais cela arrive rarement, parce que le parent est tellement inquiet et est tellement attaché à son mental que rarement il écoute ou cherche une connexion.

Il est si excité, si anxieux et effrayé, si inquiet à propos de son éducation (je parle surtout des premiers-nés) qu'il ne ressent vraiment pas la situation, en étant capable de comprendre ce qui se passe vraiment.

Avec la naissance d'un enfant, si le cœur des parents n'est pas vraiment complètement bloqué, ils s'ouvrent un peu.

Le nouveau-né a déjà un cœur ouvert, c'est pourquoi il est si facile pour tout le monde d'ouvrir son cœur devant un bébé.

Nous avons déjà pensé au fait qu'un cœur ouvert peut faire ouvrir un autre cœur, car il résonne, même s'il est à moitié ouvert, il peut résonner.

Un petit enfant avant d'être déconnecté de son cœur et de son essence, avant d'être conditionné par le système, par la famille, par les parents, il est ouvert et aimant, mais au bout d'un certain temps il s'éteint aussi.

Parfois même l'enfant qui est un amour pur ne permet pas à ses parents de s'ouvrir.

D'autres oui mais, comme dans tomber amoureux, dans les premiers mois il y a cette ouverture totale, puis lentement lentement, tout redevient habitude, tout revient mécanique, la nouveauté disparaît, le cœur se ferme et les schémas familiers commencent.

Ici commence l'éducation par le biais de programmes familiaux, où les cœurs se ferment et où il n'y a plus de sentiments entre les enfants.
À ce stade, l'enfant ne se sent plus important, reconnu comme avant, et les parents ne s'en soucient presque plus.

C'est encore plus évident si un deuxième ou troisième enfant doit naître.

Le cœur se ferme, les blessures prévalent et la vieille dynamique reviennent même avec le plus jeune enfant.

Ce que vous devez comprendre, c'est que tout le monde en tant qu'enfant veut être aimé pour ce qu'il est.
Et cela se passe surtout de quatre à six ans.

Que devrait faire un parent alors ?

Reconnaître l'amour de l'enfant.
Reconnaissant ses talents, ses compétences et sa singularité.
Mais surtout se reconnaitre, s'aimer et s'accepter en tant qu'adulte.

Si ces étapes ne sont pas vécues correctement, l'enfant, au lieu d'une série d'étapes de croissance, connaîtra une non-reconnaissance complète. Et cela mène alors à se sentir in accepté, mal aimé ou, comme on dit :

« Je ne t'aime que si, je ne t'accepte que si, seulement si, je ne te reconnais que si ».
Tout cela produit la blessure du mal aimé.

 Mais je répète, la chose intéressante que j'ai observée est que : les petits enfants n'ont pas besoin d'amour à ce point, ils ont plus besoin de leur amour pour être reconnus.

 Voilà, sortons de cette vision médiévale que les enfants sont des boîtes vides et qu'il faut remplir leur tête d'idées, de comportements, de morale, sinon ils ne peuvent pas vivre. Pas du tout. Ils sont déjà amours.

 Le problème est très souvent que les enfants ne sentent pas que leur amour est reconnu, ils n'ont pas l'impression que leurs caractéristiques sont reconnues et c'est pourquoi ils ne se sentent même pas aimés ou acceptés. C'est une blessure profonde.

 Si nous ne les tourmentons pas avec notre dynamique psychologique, ils peuvent être très bien, c'est-à-dire qu'ils ont juste besoin de manger, boire, dormir, un lit, une protection et c'est tout... Ils ne savent pas ce dont ils ont besoin.

Il est important de ne pas confondre les choses.
Quand nous parents pensons que l'enfant a besoin de mille choses, c'est souvent nous qui projetons sur eux nos besoins non résolus, nos peurs, nos angoisses. Nous les projetons tous sur l'enfant et nous chargeons leur esprit de beaucoup de messages négatifs, de mal, de peur, d'anxiété, de danger...

Donc comme j'aime les preuves et que j'aime les indices, il doit toujours y avoir une certaine rationalité dans tout ce discours...
Essayons cet exercice d'observation.

Avez-vous déjà regardé un enfant de deux, trois, quatre ans tomber ?
Que se passe-t-il si les parents sont là ?
Est-ce que les bébés pleurent quand ils tombent ? Non.
Regardez les parents.
Les bébés ne pleurent pas, surveillez les parents.
Si les parents ont peur, anxieux, panique, alors l'enfant pleure.
Si les parents sourient, il retourne jouer, mais ne pleure pas (à moins qu'il se soit vraiment fait mal) 

Ici, nous observons que nous transmettons constamment les peurs à nos enfants.
Et si vous vous souvenez, plus une personne a peur, plus son cœur se ferme.
Plus un enfant ferme son cœur, moins il ressent l'amour de ses parents, mais encore moins les parents ressentent le cœur de l'enfant, car les cœurs sont fermés.
Ceux qui vivent dans la peur, la panique, l'anxiété ou même la colère ont déjà le cœur fermé. Et cela peut affecter la fermeture du cœur de l'enfant.

Ce texte n'est qu'une réponse du mal-aimé parmi tant d'autres, si cela résonne en vous, c'est pour vous.

En cas de mal être profond, n'hesitez pas a faire à un professionnel de la santé et à être accompagné en complément par un coach ou thérapeute de Néovie.

Contactez moi pour plus de renseignements.



Céline Chauchet